Le contexte
« Il s’agit d’une maison passive à ossature bois », explique Hervé Pont, retraité de l’industrie qui a longtemps travaillé au développement d’appareils électroménagers. Passionné de technique et d’efficacité énergétique, il occupe son temps à promouvoir une invention, le TherMix, un mitigeur conçu pour alimenter un lave-linge avec une source d’eau chaude extérieure, de préférence gratuite (1). Il a assuré lui-même la maîtrise d’œuvre du projet. « D’une surface habitable de 170 m², la maison repose sur une dalle en béton armé coulée sur une couche de polystyrène expansé », précise-t-il. Ses murs extérieurs de 32 cm sont isolés avec de la laine de bois. La maison affiche un coefficient d’énergie primaire (CEP) de 47 kWhep/m²/an, soit un gain de 27 % par rapport à la limite réglementaire.
La mise en œuvre
« Notre activité est volontairement concentrée sur le créneau des énergies renouvelables et de la ventilation double flux », indique Jean-Michel Perrousset, gérant de Solut’EnR. Si le solaire est désormais peu présent, l’entreprise développe son offre dans deux domaines porteurs : d’une part le chauffage au bois, d’autre part les pompes à chaleur, tant aérothermiques que géothermiques, avec capteurs horizontaux ou verticaux.
De son côté, la VMC double flux nécessite d’être valorisée, parce que sensiblement plus coûteuse et moins connue que les systèmes simple flux hygroréglables couramment pratiqués. « Mais, comme sur cette opération, nous rencontrons de plus en plus fréquemment des clients déjà bien informés et conscients des avantages de cette technologie », remarque Jean-Michel Perrousset. D’ailleurs, il compte bien à l’avenir trouver un débouché auprès des constructeurs de maisons individuelles. Son offre repose aujourd’hui sur un partenariat fructueux avec la marque Zehnder.
L’organisation
Le chantier est décomposé en quatre grandes phases : poses de la sonde géothermique, du réseau aéraulique, du groupe VMC et de l’échangeur air/eau glycolée, enfin, lors de la livraison, mise en service de l’installation. Le déploiement des gaines nécessite une concertation-coordination avec le plaquiste. « Nous sommes intervenus avant la mise en place des profilés métalliques qui supportent les plaques de plâtre du faux-plafond », souligne Jean-Michel Perrousset.
"Le double-flux permet de maîtriser réellement la qualité de l'air intérieur. Jean-Michel Perrousset, gérant de Solut'EnR"










