"L’entreprise est fermée depuis le 17 mars. Mon fils, salarié de l’entreprise, a accepté de solder ses congés, tout comme mon apprenti en brevet professionnel qui a pris ses cinq semaines de congés. Au passage, je remercie la caisse des congés payées, si souvent critiquée et sans laquelle ce choix ne serait pas possible.
La jeune apprentie, en 1er année de CAP est, elle, en chômage partiel, prise en charge à 100 %. Même si nous n’avons pas de retour de l’administration pour l’instant, nous avons été rassurés par le protocole d’accord entre les organisations professionnelles et le Gouvernement sur l’éligibilité au dispositif de chômage partiel, que j’avais par ailleurs découvert lors de la crise de 2008.
Mon épouse a effectué les démarches de report des charges courantes, comme auprès des l’Urssaf mais aussi du propriétaire du dépôt dont nous sommes locataires. Ce dernier, qui bénéficie d’un report de ses crédits sur six mois, nous accorde un arrêt du loyer pendant la durée du confinement.
En termes de dépenses, comme le report d’un crédit sur un VU, tout est gelé. Nous avons eu la bonne surprise de recevoir le CICE, ce qui nous arrange en ce moment ! Par ailleurs, je viens d’effectuer une demande de trésorerie auprès de ma banque, dont j’attends la réponse."
