L'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) a jugé "ni envisageable ni souhaitable" une délocalisation globale des pôles chimiques situés en milieu urbain, tout en soulignant que la sécurité des populations riveraines doit "constituer la priorité".
"Il n'échappe pas aux élus locaux que les industries chimiques, pétrochimiques et pétrolières représentent un nombre d'emplois directs et indirect important", souligne l'AMGVF en conclusion d'une enquête lancée après l'explosion de l'usine AZF, sur "les risques majeurs et l'aménagement durable du territoire", rendue publique mardi 23 avril 2002.
Pour les maires des grandes villes, "vouloir imposer à moyen terme une délocalisation globale du pôle chimique ne paraît ni envisageable ni même souhaitable", mais "les exploitants doivent sortir de la culture du secret et s'engager dans une véritable politique de transparence avec les riverains et les élus locaux".