Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de Tarkett a été pénalisé par "un ralentissement significatif à la fin du trimestre, notamment en Europe".
Malgré "un bon niveau de productivité" et des réductions de coûts, le confinement a perturbé la production et la logistique, ce qui a pesé sur la performance opérationnelle, a indiqué le groupe.
Les mesures de confinement depuis mi-mars en Europe et en Amérique du Nord se sont en effet traduites par l'arrêt de projets de construction et la fermeture de nombreux revendeurs et distributeurs de revêtements de sol dans plusieurs pays, particulièrement en Europe du Sud.
Conséquence, les ventes trimestrielles du fabricant de revêtements de sol sont en baisse de 2,1% et de 2,9% à changes et périmètre constants.
Impacts non quantifiables
Surout, le groupe estime qu'il va être "significativement affecté par l'intensification des restrictions de déplacements et de mesures de confinement" au deuxième trimestre dans les différentes zones géographiques où il opère, selon son communiqué.
"Compte tenu du niveau d'incertitudes sans précédent, les impacts précis ne peuvent pas être quantifiés à ce stade ni pour le premier semestre, ni pour l'année pleine", souligne Tarkett.
Le groupe "voit désormais des conséquences négatives sur la demande dans toutes ses zones géographiques à l'exception de la Chine", où la production a repris au début du mois de mars et a "maintenant retrouvé un niveau normal". La Chine représente cependant moins de 1% du chiffre d'affaires, rappelle le groupe.
Face à la crise, Tarkett indique avoir mis en place des mesures de chômage partiel et de réduction du temps de travail sur ses sites, et a fortement réduit ses dépenses d'investissement.
En Europe, les sites de production concernés par les fermetures temporaires sont progressivement en train de redémarrer mais fonctionneront à capacité réduite, précise encore Tarkett, qui estime disposer d'un "niveau de liquidité solide".
Le groupe publiera ses résultats complets du premier trimestre le 28 avril. Il a déjà annoncé la suppression de son dividende.
