Le premier fabricant français de menuiseries industrielles aluminium commercialisera à partir de septembre 2002 la K-Line A.I.R. Ce produit à ouvrant caché, à la française et prêt-à-poser, comporte un store vénitien intégré dans sa lame d'air, et enchâssé dans le vitrage. Mais il se distingue surtout par son vitrage respirant dont le principe est de faire circuler de l'air, préalablement filtré (filtres à mailles de 500 microns), à l'intérieur du double vitrage. Cette technologie permet d’éviter à la fois les risques de condensations, la présence d'insectes ou encore l'encrassement.
"La K-Line A.I.R. devance les exigences de la Nouvelle réglementation Thermique, expliquent les ingénieurs de la marque. Elle dispose d'un Uw de 1,3 W/m2K alors que la NRT préconise 2,4".
Côté vitrage, ces mêmes ingénieurs ont opté pour une ligne faiblement émissive qui offre un gain d’isolation de 80% par rapport à une menuiserie aluminium équipée d’une rupture de pont thermique classique.
Valoriser l’aluminium
Avec K-Line A.I.R., la filiale du groupe vendéen Briand poursuit son effort de "ré-habilitation" des fenêtres aluminium longtemps considérées comme "froides", génératrices de condensation et plus chères que le bois ou le PVC. Depuis 1994, l’industriel, qui réalise un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros, a ainsi développé tout un savoir-faire pour valoriser l’utilisation de ce matériau : menuiseries sur mesure, isolation renforcée systématique, bicoloration qui permet d’harmoniser le châssis extérieur avec la teinte de la façade... Résultat : K-Line revendique une part de marché de 20% sur le segment des fenêtres aluminium posées dans l’habitat.
Thierry Devige-Stewart