Installation « bio-électrique » et VMC gain de place

3) Electricité -

Le maître d’ouvrage a préconisé la mise en place de solutions pour réduire les champs électromagnétiques. L’air de la maison est renouvelé par des VMC double flux murales.

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Le contexte

L’installation électrique de la maison était complètement obsolète. Elle a été remise aux normes conformément à la . Jean Dallennes étant très sensible au rayonnement électromagnétique, il a demandé à l’électricien de mettre en place des équipements permettant de supprimer toute onde électromagnétique et Wi-Fi dans la maison. Autre contrainte, les travaux d’électricité ont été réalisés alors que les travaux de rénovation étaient très avancés. Il a donc fallu limiter, autant que possible, les saignées dans les murs. Des luminaires à led ont été préconisés pour réduire les consommations électriques du poste éclairage. Pour la ventilation, le maître d’ouvrage a fait appel à une entreprise spécialisée. Avec pour projet de mettre en œuvre une ventilation performante et peu encombrante, sans réseau de gaines.

La mise en œuvre

L’électricien a opté pour des câbles électriques blindés pour neutraliser les champs électriques générés par le passage du courant. La mise en œuvre de l’installation électrique est plus longue, car le drain de chaque câble doit être relié à la terre. Pour éviter les saignées dans les murs tout en supprimant l’effet de champ électromagnétique, l’installateur a mis en place des interrupteurs radio (Yokis). Fixés sur le mur, les interrupteurs fonctionnent avec pile et sans fil. Ils permettent de commander les points d’éclairage. Le renouvellement d’air est assuré par quatre VMC double flux murales (TwinFresh R 50 de Vents). Chaque appartement dispose de deux petits groupes de ventilation installés sur deux murs opposés. Chaque ventilateur dispose d’une bague céramique qui permet de récupérer la chaleur de l’air vicié. Pendant soixante-dix secondes, le ventilateur est en mode extraction, puis les soixante-dix secondes suivantes en mode insufflation. Pendant qu’un équipement extrait l’air vicié, le second insuffle l’air neuf.

L’organisation

Ce chantier était une première pour l’électricien, à la fois pour la mise en œuvre d’un PRP et de cassettes rayonnantes et pour la conception d’une installation électrique antirayonnement. « Pour le plafond chauffant, il faut travailler en bonne intelligence avec le plaquiste qui installe les plaques de plâtre spéciales PRP. Le dialogue et l’échange d’informations sont importants », explique Marc Defretin, dont l’entreprise est intervenue un mois et demi à une personne.

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