Informatiser les données cartographiques et géographiques

-L'enrichissement de la base de données qui comprend des informations graphiques et alphanumériques est réalisé à partir de plusieurs sources. -Le logiciel d'information géographique fonctionne dans un environnement bureautique.

Le district du pays de Montbéliard compte 28 communes et 130 000 habitants pour une superficie de 160 km2. « Dès 1986, nous avons entamé une réflexion sur les banques de données urbaines afin de mieux connaître notre territoire et les équipements dont nous avons la charge », explique Christophe Maitre directeur des systèmes d'information et de communication. Parallèlement, à partir de 1988, les services techniques se dotent d'outils de dessin assisté par ordinateur (DAO).

C'est véritablement en 1992 que le projet prend corps avec l'élaboration d'un cahier des charges et la digitalisation des plans. Toutefois, l'origine des données est multiple comme le souligne Christophe Maitre : « Nous avons établi un partenariat avec la direction générale des impôts et l'EDF ou France Telecom, digitalisé des plans cadastraux, procédé à une campagne de photogrammétrie (photographie par avion) voire, dans certains cas, effectué des relevés topographiques. Mais attention, plus grand est le niveau de précision, plus est coûteuse l'information ».

Une collection de 500 000 objets

Le système d'information géographique gère des informations relatives aux réseaux d'assainissement, aux ouvrages d'incendie, aux points de collecte des déchets, aux bâtiments et aux plans de parcelles (63 500 au total). Les utilisateurs sont divers, ils sont issus des services financiers, techniques, de l'agence d'urbanisme ou encore du service du personnel. Chacun extrait l'information qu'il l'intéresse pour l'agréger. Dans un premier temps, le district s'est doté de stations tournant sous le système d'exploitation Unix puis s'est orienté vers le monde PC avec des applications tournant sous Windows NT. Il s'agit du système Geo Concept développé par la société Alsoft et de l'applicatif métier Geo Village de Géosphère, complétés par des développements informatiques réalisés par le district lui-même.

Pour Stéphane Thockler, responsable du département SIG : « Le principal avantage de ces outils tient à leur convivialité qui ne nécessitent pas d'apprentissage long et fastidieux ». Le système de base de données est resté inchangé : il s'agit d'un système de gestion relationnelle Oracle (SGBDR) qui crée un lien entre des informations graphiques et des informations alphanumériques. La base compte à ce jour une collection de 500 000 objets graphiques.

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