900 millions ont été investis en 2013 dans l’immobilier d’entreprise sur l’agglomération lyonnaise. En hausse de +6%, ces investissements ont été majoritairement réalisés dans l’immobilier tertiaire (75%), le commerce (10%), la logistique (6%) et les locaux d’activité (4%).

En hausse de +36,6% entre 2012 et 2013, la demande placée atteint 251 967 m2 en bureaux. Une demande portée par des transactions de plus de 20 000 m2 comme l’arrivée d’Alstom dans le quartier Carré de Soie (36 000 m2) et celle de la SNCF (22 000 m2) dans la tour Incity, en cours de construction dans le quartier de la Part-Dieu.
Un développement concerté
Et l’avenir n’est pas au pessimisme. Les experts s’accordent à dire que la demande placée devrait atteindre les 350 000 m2 à horizon 2020 ! Quels sont les clefs de cette réussite ? «La stratégie tertiaire du Grand Lyon est élaborée avec les acteurs du secteur privé, souligne Benoît Quignon, directeur général des services. La programmation est phasée pour ne pas saturer le marché ». Une stratégie payante puisque le taux de vacance est, en moyenne, de 6% sur l’agglomération.
De grands projets urbains
Sur l’agglomération lyonnaise, l’activité tertiaire est tirée par le développement de grands projets urbains tels que La Part-Dieu, La Confluence, Gerland et le Carré de Soie.
Dans le viseur du quartier d’affaires de la Part-Dieu, la création de 650 000 m2 de bureaux ! Un projet qui s’articulera autour de la recomposition de la gare SNCF. Une société publique locale (SPL Lyon Part-Dieu) vient d’être créée, faisant ainsi entrer le projet dans une phase opérationnelle. En termes d’immeubles de bureaux, outre la tour Incity, le quartier d’affaires, accueillera Sky 56, bâtiment tertiaire de 30 000 m2 développés par Icade et Cirmad, la tour Silex 1 (opération de démolition-reconstruction) et Two Lyon, immeuble de grande hauteur (65 000 m2 de bureau, 2 hôtels 4*) réalisé par Dominique Perrault.