Belle croissance pour cette société de 50 personnes réparties entre Bordeaux, Anglet et la région parisienne. Elle dénombre 420 réservations en 2016, 650 cette année et 1 000 prévues en 2018 — «de la primo-accession à l’opération premium à 7 000 euros le mètre carré», précise Edouard Myon — avec un chiffre d’affaires qui a quasiment doublé: 45 millions d’euros en 2016, 80 millions d’euros en 2017 et des perspectives de hausse pour 2018. «Nous avons voulu une société réactive, explique Edouard Myon, c’est pour cela que nous choisissons des opérations de trente logements maximum afin d’avoir une copropriété à taille humaine, un rythme des opérations maîtrisé et un accompagnement plus simple» C’est bien sûr ce dernier point que le promoteur souhaite se démarquer: «Nous voulons casser l’image du promoteur qui lâche ses clients après la livraison», ajoute Edouard Myon. Via le «& Club», l’interlocuteur unique du client, ID&AL répond aux demandes: courtiers en assurances, services à la personne, décoration, aménagement, conseils pour la revente, etc. «Dès l’automne, nous aurons un book de toutes nos prestations, détaille Pierre Vital, nous espérons générer du volume pour pouvoir négocier les tarifs pour nos clients.»

Répondre aux exigences de la commune
Les fondateurs cherchent également à apporter du service au sein même de leurs opérations, via la création de maisons d’assistantes maternelles comme pour Asteria ou Symphony à Bègles, notamment, ou d’une crèche privée, pour l’opération «Instant B» toujours à Bègles, dont les travaux démarrent et qui a reçu la Pyramide d’argent de la FPI cette année dans la catégorie «Première réalisation». «Cela nous permet de mieux répondre aux exigences de la ville», précise Pierre Vital. Et donc d’opter pour un échange plus stratégique avec des maires qui peuvent rejeter des projets immobiliers, craignant de ne pas pouvoir suivre au niveau des services. «Nous avons même la possibilité de créer un groupe scolaire via un partenariat public-privé (PPP) si besoin», ajoute le promoteur en référence aux propos du maire de Villenave-d’Ornon (Gironde), Patrick Pujol, qui s’était plaint en début d’année au conseil communautaire de ne pouvoir suivre le rythme des constructions de logements. «Il faut faire plus que de la promotion», estime le promoteur.
Des recrutements sont prévus cette année pour renforcer leur présence sur le bassin d’Arcachon et en Ile-de-France et accompagner les nouvelles zones de développement, comme Lyon, notamment.