Plusieurs spécialistes du patrimoine basés dans les Hauts-de-France ou en Normandie sont intervenus sur le chantier de réhabilitation, tout juste achevé, de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption à Saint-Pierre, en Martinique. A l'instar d'Etienne Poncelet, architecte du patrimoine nordiste, qui a suivi le vaste chantier de l'édifice inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1995. Sont aussi intervenues les entreprises normandes Aubert-Labansat à Coutances (Manche) et TERH à Vernon (Eure) ainsi que la picarde Roquigny de Soissons (Aisne).
Normes sismiques. « Nous avons travaillé en bonne entente avec nos homologues locaux », se félicite Eric Hermet, directeur général de Roquigny, qui a œuvré à la reconstruction des deux campaniles d'une hauteur de 40 m. « Les deux tours ont été reconstituées comme elles étaient en 1896, avant l'éruption de la montagne Pelée en 1902, précise pour sa part Etienne Poncelet. Pour respecter les normes sismiques, nous avons imaginé une structure métallique recouverte de panneaux en béton imitant la pierre. » La messe inaugurale aura lieu le 23 mars.