Gironde : arborescence se fond dans le décor

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Le recours à une structure poteaux/dalles posée sur pilotis libérera les surfaces et réduira l'empreinte au sol.

Composer avec la nature. C'est la feuille de route que suit le projet d'écoquartier Arborescence, à Ambarès-et-Lagrave (Gironde), sur la rive droite de la Garonne. Elaboré par trois opérateurs - le bailleur social et aménageur de la ZAC du centre-ville Aquitanis, sa filiale accession Axanis et Réalités Promotion -, il comprendra 176 logements collectifs et individuels, soit 8 500 m2 Le projet, dont la livraison devrait intervenir en 2029, se caractérise par son ancrage sur un site très végétalisé, en lisière du parc arboré du Guâ. « Notre réflexion s'appuie sur les structures paysagères existantes pour les révéler. Les venelles permettent ainsi à la fois de traverser les constructions insérées dans le tissu végétal, et de dégager des points de vue sur le paysage », illustre l'architecte mandataire Stéphane Schurdi-Levraud.

Toute la conception tourne autour de l'écologie. Ainsi, « on favorise des rétentions d'eau pour les batraciens, les arbres remarquables sont conservés et le recours à des poutrelles en bois favorisera la nidification des hirondelles », détaille Stéphane Schurdi-Levraud. Pour préserver la biodiversité, toutes les végétations présentes ont été relevées avec le paysagiste Socama et des semis d'espèces endémiques ont été faits.

Terrasses en bois portantes. Par ailleurs, le projet minimise les volumétries pour se fondre dans le tissu pavillonnaire voisin. La structure poteaux/dalles posée sur pilotis libérera les surfaces et réduira l'empreinte au sol, ce qui favorisera le développement de la petite faune. Elle permettra aussi de dégager des places de stationnement sous les logements, sans empiéter sur l'espace public. « La dalle portée pourra être aménagée en parking, ou accueillir le plancher bois (OSB) pour un logement, avec divers modes d'isolation (PVC, solivage avec isolation chanvre). Les terrasses en bois seront portantes, et la double orientation des logements assurera leur ventilation naturelle. Le projet recourt aussi largement aux matériaux biosourcés : bois, chanvre et ouate de cellulose en isolant. Les bâtiments seront, eux, enduits à la chaux.

Les appels d'offres ont été lancés. Le coût des travaux, qui doivent durer quatre ans, est estimé à 18,5 M€ HT.

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