«Le choix de châssis performants et du triple vitrage nous a permis de passer sous le seuil des 50 kWh/m2.an de consommation annuelle prévue et, ainsi, de rendre l’opération conforme au plan Climat parisien », explique Laurent Pillaud, architecte - avec Béatrice Vivien - de l’immeuble d’habitation situé au 76, rue de Charonne (Paris XIe).
« Les essais d’étanchéité réalisés en octobre sont concluants », affirme de son côté Christian Accorsi, président de l’entreprise générale AMT qui a mené à bien l’étude thermique. « La performance énergétique est devenue un élément prépondérant dans le logement, commente Laurent Pillaud. Les maîtres d’ouvrage autorisent donc la pose de fenêtres plus coûteuses. Il faut dire aussi que la gamme de produits, aujourd’hui plus étoffée, a gagné en technique… et en esthétique. »
Le maître d’ouvrage des neuf logements sociaux, au 76, rue Charonne, la SGIM (société d’économie mixte de la Ville de Paris), a choisi l’Alsacien Bieber pour ses menuiseries.
Les fenêtres sur rue, correspondant aux chambres et d’une dimension de 1,20 x 1,80 m, sont en bois, oscillo-battantes et dotées d’allèges vitrées. Leurs cadres verticaux s’inscrivent dans la continuité urbaine. Les fenêtres sur cour (1,80 x 2,40 m), correspondant aux salons, sont en bois peint couleur gris anthracite et coulissantes à frappe pour une meilleure étanchéité à l’air. Leurs cadres horizontaux délimitent le paysage urbain ainsi que le ciel.
Quant aux bow-windows, dont la partie en saillie peut servir de banquette à l’intérieur des appartements, ils mesurent 1,80 x 2,40 m. Ces « boîtes », qui résultent de l’application du plan local d’urbanisme (PLU), donnent à la façade du relief… et de la couleur. Pour Béatrice Vivien : « Leurs cadres vert flashy dynamisent et éclairent le monolithe noir. »



