RETOUR A L'ETAT D'ORIGINE
Restructuration-extension d'un immeuble de bureaux à Paris 8e
Ex-siège social de Cerrabati, cet immeuble a subi une restructuration lourde, mais ses façades-rideaux ont été rénovées conformément au projet d'origine, réalisé par Andrault et Parat en 1963. Les fenêtres coulissantes toute hauteur avaient été remplacées par des châssis aluminium, les garde-corps vitrés avaient disparu, et les volets extérieurs coulissants en céramique et en bois restaient bloqués.
Lauréats du concours organisé par le propriétaire, les architectes ont déposé, et réparé les panneaux de céramique blanche. Les volets coulissants sont remis en état de marche. Les fenêtres sont à nouveau vitrées toute hauteur, derrière un garde-corps vitré. Restituer les coulissants s'avérant trop cher, les baies s'ouvrent désormais à la française. Seule modification importante : un doublage ménagé dans l'épaisseur des trumeaux permet de loger la climatisation, évitant de réduire la hauteur sous plafond (2,35 m), caractéristique des immeubles modernes.
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GE Capital-UIS, maître d'ouvrage ; Elizabeth Naud et Luc Poux, architectes ; Cferm, fluides ; Scyna 4, structure ; coût des travaux : 3,28 millions d'euros HT (21,5 millions de francs) ; surface 2 800 m2 HON. Entreprise générale : Sicra.
Coût des façades réhabilitées : 384,2 euros/m2 HT (2 520 francs).
Coût total des façades réhabilitées : 244 063 euros HT (1,6 million de francs), pour un développé de 635 m2. Ce coût comprend : échafaudage complet ; dépose des châssis existants, des panneaux de céramique fixes et coulissants, des rails et capotages Inox ; nettoyage et décapage des céramiques ; réfection des cadres en Inox ; renforcement des panneaux de fond par une tôle en zinc et mise en place de pattes de fixation neuves ; reprise complète des joints de céramique ; mise en place de châssis vitrés toute hauteur (à double vitrage, isolation acoustique, rupture de pont thermique, y compris garde-corps en verre Stadip en feuillure) ; repose des panneaux fixes et coulissants, y compris capotage Inox neufs ; en façade sud, reprise complète des volets persiennés en bois.
GREFFE PAR PETITES TOUCHES UFR d'arts de Paris-VIII à Saint-Denis
Pour gagner un peu d'espace tout en modifiant subtilement l'aspect du lieu, la reconversion de cette ancienne bibliothèque en salles d'enseignement se déploie en façade. L'essentiel de celle-ci, livrée en 1980, en bon état, a été conservé par les architectes qui ne sont intervenus qu'à certains étages. Ailleurs, les allèges en béton et céramique sont démontées pour laisser place à des caissons en acier autopatinable, dont la profondeur varie de la légère saillie au porte-à-faux de 6 mètres. Ils sont formés de poutrelles métalliques recouvertes de tôle d'acier de 4 mm avec doublage isolant. Ils ont été assemblés en usine par soudure, puis boulonnés sur un précadre accroché à la façade. Fixés dans les dalles très solides du bâtiment, ils sont soutenus par des tirants. Les vitrages (Contrasonor de Saint-Gobain, deux verres simples feuilletés enserrant un film Butyl) ont ensuite été posés sur le chantier.
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Université Paris-8, maître d'ouvrage ; DDE 93, conduite d'opération ; Bernard Dufournet et Jacques Moussafir, architectes ; Betiba, BET TCE ; J.-P. Lamoureux, acoustique ; surface dans oeuvre : 2 300 m2 ; coût : 1,94 million d'euros TTC (12,7 millions de francs) ; entreprises : Milaprat, gros oeuvre ; SNE Dessaint-Finand, charpente métallique, serrurerie, métallerie, miroiterie, et menuiseries métalliques.
Coût de la façade : 640 euros/m2 TTC (4 200 francs). Coût total en façade : 198 170 euros TTC (1,3 million de francs) pour 316 m2 de développé de façade et un accroissement de surface utile de 100 m2 environ, dont : 33 079 euros (charpente), 103 658 euros (serrurerie), 50 762 euros (vitrerie), 15 244 euros (démolition).
