« Plus on a de travail, plus on a besoin de méthode ». Jean-Pierre Gueneau, président de l’association Hortis, justifie par cette règle la création de six commissions thématiques. Des équipes réunissant en moyenne cinq fonctionnaires territoriaux planifient les actions de l’association des directeurs de services d’espaces verts dans la formation, les partenariats, les salons, le congrès annuel, la publication trimestrielle et la communication. « A partir d’une évaluation des pratiques, chacune des commissions planifiera ses actions », précise le président, qui espère franchir une étape de réactivité et d’efficacité.
Esprit partenarial
La formation fait partie des thèmes les plus préoccupants : « Le niveau des candidats témoigne d’une offre non satisfaisante, en particulier dans la production horticole. Seul un travail collégial, avec l’union nationale des entreprises du paysage, nous permettra de tirer les formations vers le haut », estime l’un de ses membres, Eric Stremler. L’esprit partenarial caractérise également la commission « publication » : la revue « De ville en ville » s’ouvrira à des collaborations issues d’autres organisations de la filière paysage.
Rayonnement international
Du 5 au 7 octobre à Albi, le prochain congrès donnera une vision concrète du rayonnement d’Hortis : l’association française co-organisera l’événement avec l’organisation internationale World Urban Parks. « Le thème retenu associe la géographie, les gens, l’économie et les écosystèmes », s’enthousiasme Elisabeth Fournier, présidente de la commission communication et secrétaire générale d’Hortis. L’association lance un appel à contributions pour cet événement international qui s’interrogera sur le thème suivant : « Du patrimoine vert au maillage vert : évolution ou révolution sociétale ? ».
La refondation en cours dans l’organisation octogénaire se lit aussi dans l’évolution des adhésions : l’expurgation des mauvais payeurs avait réduit les troupes à quelque 450 adhérents en 2014. L’association a repassé la barre des 600 cette année. Pascal Goubier, trésorier, espère retrouver les 700 cotisants des meilleures années dès la fin 2016.