En Belgique, dans le labyrinthe d'acier de Genk

A Genk, cette impressionnante installation in situ revivifie la figure mythologique du labyrinthe…

Evoluant à la frontière de l'art urbain et de l'architecture, l'agence Gijs Van Vaerenbergh vient de livrer à Genk (Belgique) une singulière réalisation qui prend place sur l'ancien site minier de Winterslag. Dans ce projet inspiré, aux dires de ses concepteurs, des travaux des plasticiens Dan Graham et Gordon Matta-Clark, la géométrie du labyrinthe "classique" est revisitée par des jeux de découpes et d'intersection avec des figures géométriques - cône, sphère, dôme inversé - qui se dessinent "en creux", par soustraction de matière, en ouvrant ainsi le labyrinthe à de multiples effets visuels.

Chanfreins

Cette mégastructure sur plan carré de 37,5 mètres de côté est formée de plaques d'acier (de nuance S235) de 1,50 m de large pour 5 mm d'épaisseur. Toutes les tôles ont été dimensionnées et modélisées par les ingénieristes Bollinger+Grohmann. Les plaques ont ensuite été découpées au laser et leurs bords chanfreinés avant d'être vernies. Assemblé en 28 jours, ce labyrinthe propose un parcours long d'un kilomètre.

Flambement

Les études structurelles effectués par Bollinger+Grohmann visaient à minimiser la quantité de matière ainsi qu'à modéliser et vérifier les déformations admissibles pour assurer la stabilité d’ensemble sous l'effet des différents cas de charges dues au vent. Le BET a également développé des solutions sur mesure pour les soudures, le système d’accroche au sol, la rigidification horizontale et la prévention du flambement local des plaques d’acier.

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