V oici quelques points de repère nécessaires à la réalisation d’un éclairage performant et sûr dans une salle de bains.
Les caractéristiques d’un projet
Un projet complet, même modeste, doit prendre en considération l’ambiance lumineuse recherchée, c’est-à-dire la notion de confort (flux lumineux en rapport de la surface et de l’aménagement de la pièce, température de couleur et indice de rendu des couleurs).
Autre préoccupation : la performance de l’installation. Pour cela, interviennent des paramètres tels que l’efficacité lumineuse, la durée de vie des sources ou encore la facilité avec laquelle l’utilisateur pourra remplacer celles-ci.
L’éclairage du miroir
Le choix se portera de préférence sur une installation à très basse tension (TBT) pour des raisons de sécurité électrique. L’indice de rendu des couleurs (IRC) doit être proche de 100, pour garantir un rendu réaliste des couleurs. Pour l’orientation des sources, éviter de bas en haut (création d’ombres) et de face (éblouissement). Le plus sûr consiste à mettre un bandeau lumineux de chaque côté du miroir, ou deux appliques de même puissance orientées de manière à éclairer le visage. Type de lampes suggéré : lampes halogènes haute efficacité TBT ou lampes à LED TBT, sauf pour le miroir où il faut privilégier l’halogène pour son indice de rendu des couleurs élevé. Attention à ne pas mixer des IRC trop différents.
Variation d’intensité lumineuse
Toutes les lampes halogènes sont compatibles avec un variateur d’intensité lumineuse. En revanche, il faut vérifier que les lampes fluocompactes acceptent ce mode de pilotage. Même remarque pour les lampes à LED, avec en plus la nécessité de vérifier la compatibilité du couple lampe/variateur.
Quelle tension choisir ?
Les lampes halogènes ou les lampes à LED sont proposées sous deux tensions : 12 V (très basse tension) ou 230 V (basse tension). Attention, par abus de langage, les utilisateurs parlent souvent de « basse tension » pour qualifier une tension de 12 V !
DCL, luminaires et volumes
En volume 1, le degré de protection minimal requis est IPx4 (projections d’eau dans toutes les directions), et en volume 2, IPx3 (aspersion d’eau jusqu’à 60° de la verticale).
Le guide UTE C 15-520 parue en juillet 2007 a précisé les règles pour les locaux recevant une baignoire ou une douche. Ainsi, dans le volume 1, l’installation d’un socle DCL (dispositif de connection de luminaire) est interdite. Dans le volume 2, un socle DCL peut être installé, à condition d’être :
- soit laissé en attente et dans ce cas muni d’un accessoire le protégeant contre la présence d’eau ;
- soit connecté et recouvert par un luminaire adapté aux exigences demandées pour ce volume.
Luminaires encastrés : attention au choix de la surface d’appui !
Le matériau de la surface d’appui conditionne le choix des luminaires. Il est notamment interdit de monter des appareils d’éclairage sur des matériaux facilement inflammables tel que le bois massif non résineux d’épaisseur inférieure à 14 mm, le bois massif résineux, contre-plaqués, lattes, particules, fibres d’épaisseur inférieure à 18 mm.


