Le projet de captage de Geocean, baptisé Nymphea , repose sur deux caractéristiques des eaux douces : elles sont plus froides et plus légères que les eaux salées. Plus froides, elles sont facilement repérables sur une photo aérienne infrarouge. Un bateau traînant un conductimètre et un thermomètre, couplés à un système de positionnement par satellite, permet ensuite de les localiser avec précision. Pour la récupération, les plongeurs couvrent la source avec une cloche plastique retenue par des gueuses de béton. L'eau douce finit par chasser l'eau de mer, et il ne reste plus qu'à la pomper jusqu'au rivage. Pour développer son projet, Geocean a bénéficié d'une avance de 500 000 francs de l'Anvar. « Cette technique semble intéresser les minéraliers et les distributeurs d'eau. Mais, pour aller plus loin, nous avons besoin d'un véritable partenaire financier », explique Pierre Becker, directeur général de Geocean.
PHOTO : L'eau douce récupérée est pompée jusqu'au rivage.