A la suite d’un dialogue compétitif de plusieurs mois mettant en lice trois candidats, Île-de-France Mobilités a retenu l’offre du groupement Doppelmayr France SAS (mandataire) / Egis Rail / Spie Batignolles GC /Atelier Schall / France Travaux pour la conception, la réalisation et la maintenance, pendant les premières années de mise en service, du futur Câble A, le téléphérique urbain qui reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges via Limeil-Brévannes et Valenton, dans le Val-de-Marne. Ce choix validé en commission d’appel d’offres, doit être présenté au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités le 14 avril 2021.
Différents critères de sélection
« Les candidats ont été évalués in fine sur leur solution globale, leur performance acoustique, leur performance environnementale et leur efficacité énergétique », indique l’autorité organisatrice des transports, avant de préciser que le titulaire retenu devra répondre à des objectifs de performance chiffrés (capacité par heure, disponibilité du système, temps de parcours, etc).
Au sein du groupement, Doppelmayr France SAS (mandataire) assure la conception et la réalisation du système de transport télécabine ainsi que la maintenance globale, Egis Rail l’ingénierie globale du système, Atelier Schall, la maîtrise d’œuvre et France Travaux l’insertion urbaine et paysagère. Spie Batignolles GC réalisera les travaux de génie civil et les fondations de la trentaine de pylônes prévus.
Les travaux pourraient démarrer en 2022
Longue de 4,5 km, cette liaison par câble comportera cinq stations. Le trajet entre Créteil et Limeil-Brévannes durera 17 mn, avec des horaires calés sur ceux de la ligne 8 du métro, en correspondance à Créteil. Jusqu’à 1 600 voyageurs seront transportés par heure et par direction.
Ile-de-France Mobilités vise un démarrage des travaux en 2022, sous réserve que les recours déposés contre la déclaration d’utilité publique obtenue en octobre 2019 soient purgés. La mise en service pourrait intervenir en 2023/2024, soit quinze ans après la réalisation des premières études (2008) et dix ans après la présentation du projet aux habitants.
Le coût de l’infrastructure s’élève à 125 M€ financés à hauteur de 49% par la région Ile-de-France, 30% par le département du Val-de-Marne et 21% par l’Etat.