Ura, la division sécurité de Saft, développe Uracom, un système dédié à la supervision de blocs autonomes d'éclairages de sécurité. Chaque bloc intègre un microprocesseur qui délivre des données telles que les passages en mode secours, les temps de fonctionnement, etc. Ces blocs peuvent être regroupés par groupe d'au maximum cent sur un concentrateur destiné à gérer les changements d'états, les défauts. Le réseau de communication au standard BatiBus permet de rassembler jusqu'à vingt concentrateurs par port. Les informations sont exploitables par le logiciel Uracom sous Windows 95. Celui-ci présente trois niveaux d'accès : un pour l'exploitant, avec simple recueil d'informations, un pour le gestionnaire, avec accès aux commandes d'extinction et d'allumage), et un pour l'expert qui permet de configurer le réseau.
Pour simplifier la mise en place d'un système de détection incendie, cette société lance le SDI 16, un équipement qui, à l'aide d'interface de zones adressables, permet de surveiller seize zones et 512 points sur un seul câble. Chacune de ces interfaces supporte au maximum 32 détecteurs, dont 20 détecteurs automatiques. Le tableau présente un écran de 80 caractères. Le circuit d'alarme peut comporter jusqu'à 50 sirènes et 30 blocs de sécurité. Une version SDI 16 UGA intègre aussi la gestion d'alarme.
Pour la mise en sécurité incendie, Saft Ura développe des centralisateurs utilisables avec des systèmes de détection incendie ou connectés directement sur des déclencheurs manuels : les CMSI 500 et 1000 respectivement à 5 et 10 lignes. Le premier est configurable en unité de gestion d'alarme ou en fonctionnement à rupture sans contrôle de position ; la version CMSI 1000 double cette configuration (Ura).
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