Ils se présentent comme "des jeunes en galère", révoltés par "le logement trop cher", et avaient laissé entendre que le 26 octobre serait "un nouveau jeudi noir". Ils sont finalement passés à l'action le samedi 28 octobre, en jouant la carte du festif.
En début d'après-midi, une poignée de militants s'est invitée à une visite collective d'un studio de 20 m2 loué dans la capitale 630 euros par mois et y ont fait la fête avec mousseux et cotillons à l'appui. Même scénario, peu après, dans le IXème où le loyer demandé était de 850 euros pour 15 m2. Un peu dépassé par les évènements, le propriétaire a trinqué lui aussi. Il estimait qu'il fallait 3000 euros de revenus pour accéder au logement. Une personne qui dispose d'un tel revenu achète, au lieu de louer, lui a rétorqué l'un des militants, donnant au passage une des clés de la flambée des prix de vente à Paris.
Les jeunes promettent de nouvelles actions "toujours festives" dès jeudi prochain pour "mettre en lumière la galère du logement" et "bousculer le consensus de l'immobilier".
FV