Le contexte
Dans le cahier des charges, figuraient non seulement le confort, la luminosité et l’isolation mais aussi un système énergétique performant. Cela a conduit Espace 21, le maître d’œuvre, à choisir une pompe à chaleur (PAC) aérothermique air/eau réversible de la gamme Aqualis 2 de chez Ciat. Capable de fonctionner même par grand froid (jusqu’à - 15 °C), cette PAC décharge et amplifie les calories de l’air extérieur pour injecter une eau haute température à 50 °C qui alimente le circuit basse température (+ 35 °C) de chauffage par le sol. La production d’eau chaude sanitaire (ECS) repose sur un ballon thermodynamique Odyssée 2 Atlantic d’une capacité de 270 l. Installé dans la buanderie, il récupère les calories de l’air extérieur et économise jusqu’à 70 % sur la consommation d’électricité. Pour 1 kWh consommé, il restitue 2,93 kWh d’énergie.
La mise en œuvre
L’unité de pompe à chaleur (PAC) est bien sûr placée en extérieur, sur la dalle en béton de la maison qui, rappelons-le, est exposée plein sud. Au sol, le raccordement de la gaine de la PAC est maintenu par deux colliers. Un joint au silicone empêche toute fuite d’air au niveau du sol en béton.
Même principe de gaine et de joint siliconé pour l’arrivée d’eau qui alimente le ballon (en bleu) avant que celui-ci n’alimente le circuit à deux rampes (l’une pour le départ et l’autre pour le retour) des tuyaux du plancher basse température, noyés dans la chape. Chaque pièce dispose donc de son arrivée et de son retour. « Pour réguler la température dans chaque pièce, il suffit de tourner le robinet qui lui est dévolu, précise Pascal Sicot, cogérant de Sicot Plomberie SARL. Plus on augmente le débit, plus on chauffe. »
Pour sa part, le cumulus thermodynamique comporte une arrivée et une sortie d’air, lesquelles sont noyées dans le plafond pour éviter les fuites d’air.
L’organisation
Grâce à la conception et au planning d’Espace 21 ainsi qu’à la coordination du chantier par le référent Denis Chiron, les coûts ont été maîtrisés, laissant du budget pour un équipement thermique de qualité. « Les terminaisons des tuyaux en polyéthylène sont serties sans joint et sans soudure, explique Pascal Sicot, qui est aussi cogérant de la coopérative Espace 21, maître d’œuvre. Moins cher que le cuivre, le polyéthylène réduit aussi les risques de vol sur chantier. »





