De la prison pour corruption à Marbella

Cinq anciens conseillers municipaux de Marbella, en Espagne, ont été placés mercredi soir en détention provisoire par un juge dans le cadre de l'immense scandale de corruption révélé en mars dans la célèbre station balnéaire.

Le parquet du tribunal de Marbella avait requis la prison inconditionnelle contre ces anciens élus, parmi lesquels figurent un ex-footballeur, Tomas Renones et une avocate, Maria José Lanzat. Une ex-conseillère municipale a en revanche été laissée en liberté sous caution de 30.000 euros.

D'autres suspects, parmi les 27 personnes interpellées mardi lors de la deuxième phase de l'opération "Malaya" lancée fin mars, devaient être présentées jeudi au juge d'instruction de Marbella, Miguel Angel Torres.

Depuis le début de cette enquête sur la corruption de l'élite municipale de Marbella dans des affaires immobilières, les policiers espagnols ont saisi pour plus de 2,4 milliards d'euros de biens d'origigne douteuse.

La première phase de l'opération s'était soldée par 28 interpellations, dont celles de la maire de Marbella, l'ex-chanteuse Marisol Yagüe, d'avocats et de chefs d'entreprise, et du principal suspect, Juan Antonio Roca, responsable de l'urbanisme de la mairie.

Le conseil municipal de la ville touristique espagnole, prisée de la jet set et des mafias internationales, a été dissous le 7 avril par le gouvernement, une procédure inédite en démocratie en Espagne.

La ville est depuis lors gérée par un conseil de gestion désigné par les autorités régionales, dans l'attente des élections municipales, le 27 mai 2007.

AFP

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