Le contexte
Avec les objectifs du maître d’ouvrage de redistribution des locaux, de confort et d’habitabilité, avec l’isolation acoustique et l’éclairage naturel en priorité, en plus de l’économie énergétique, l’enjeu de ce chantier est triple : rester dans le budget, ne pas obérer de futures améliorations, ne pas créer de déséquilibres thermo-hygrométriques générateurs de désordres. La base de référence des interventions est l’audit, réalisé par le bureau énergéticien agréé Equileco, avec le soutien du « chèque énergie » régional.
La rénovation de la maison, classée énergivore avec 638 kWhep/m².an selon la méthode ThC-E ex, est ainsi quantifiée : performances attendues, bilans énergétiques et financiers selon les options techniquement viables, certaines ouvrant des droits à des aides ou subventions.
La mise en œuvre
L’audit est un guide des bonnes pratiques, le volet réaménagement/rénovation qui exprime le programme fonctionnel du maître d’ouvrage détermine l’organisation globale du chantier. L’audit se base sur des mesures sur site en septembre 2013 (la saison exclut la réalisation d’un thermogramme). Les recommandations engagent la responsabilité de l’énergéticien. Au minimum, ce sont des « actions rapides », conseillées hors rénovation pour limiter les fuites et consommations excessives. La rénovation thermique proposée comprend un bouquet de travaux, cohérent sur le plan hygrothermique et, selon l’audit, éligible à un écoprêt à taux zéro, en conformité avec l’usage du bâtiment. Les partenaires du GME, autour de son mandataire, s’engagent sur la bonne exécution des travaux. Les consultations et les échanges administratifs se poursuivent jusqu’à l’ouverture du chantier en mars 2014, qui a été réceptionné le 24 juillet. Ce chantier s’inscrit dans la démarche ECO Rénovation, et la Capeb de l’Eure l’a suivi de près.
L’organisation
Le projet de rénovation a été suivi dès le départ par Jean-Marc Rassaert, qui l’accompagne jusqu’à réception des travaux. Il sera le mandataire du groupement momentané d’entreprises (GME). Outre la cohérence du chantier, il est le gestionnaire des paiements avec la répartition des financements et des aides au prorata des interventions de chaque membre du GME. Le mandataire est le seul interlocuteur légitime du maître d’ouvrage, en lui évitant les inconvénients de ce marché, qui reste en lots séparés.






