L’Oled (Diode Electroluminescente Organique) va bouleverser nos habitudes en matière d’éclairage. Si la LED (Diode Electroluminescente Inorganique) met en jeu une émission lumineuse intense sur une faible surface (quelques mm²) selon un rayonnement avec un angle de 20 à 90°, l’Oled occupe, en revanche, une grande surface émettrice (100 à 1 000 cm² très prochainement), donc moins éblouissante, avec un angle de rayonnement à 120°. La surface souple de l’Oled peut aussi être transparente, voire réfléchissante. À ce stade, on devine l’intérêt architectural de premier ordre et les capacités d’intégration infinies dans le bâtiment, dans les meubles et aussi dans le domaine de l’embarqué (automobile, vêtements…). Autres avantages : elle n’a besoin, contrairement à la LED, ni de radiateur (car si dissipation thermique est répartie) ni d’optique. Pour l’heure, la commercialisation de l’Oled débute à peine avec quelques produits réservés à des applications très haut de gamme et selon des performances encore limitées (flux lumineux de 40 lm/W et durée de vie de 10 000 heures). La maturité commerciale de cette technologie devrait être atteinte dès 2018. D’ici à 2015/2018, la durée de vie espérée devrait dépasser 40 000 à 50 000 h pour une efficacité lumineuse supérieure à 100, voire à 150 lm/W. Quant au prix, il devrait être divisé par 20 entre 2012 et 2020.



