L’affaire avait fait la une des journaux. Le 27 février 2013, la société Gad était placée en redressement judiciaire et un plan de continuation prévoyait la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau (847 salariés dont 784 en CDI). Face à l’enjeu pour la région, les acteurs publics se sont mobilisés pour tenter d’imaginer un nouvel avenir au site. Dès 2013, l’Etat a chargé l’Etablissement public foncier (EPF) de Bretagne de produire un état structurel des différentes parties du site et d’évaluer leur capacité à accueillir de nouvelles activités. A l’issue de ce diagnostic mené en lien avec l’ancien propriétaire, il est apparu que seule une partie du site présentait la capacité de pouvoir accueillir l’installation d’une nouvelle activité, la partie historique ne correspondant plus aux standards de l’activité agroalimentaire.
Fin de la déconstruction en juillet
Pour éviter de laisser s’installer une friche de quelque 60 000 m2, l’EPF Bretagne a été mobilisée pour acquérir et gérer les lieux pour le compte de la communauté de communes du Pays de Landivisiau.
Les diagnostics effectués par l’EPF ont conduit à une déconstruction des bâtiments obsolètes, situés en continuité du bourg (bâtiment principal haut), afin de faciliter la mise sur le marché du bâtiment principal bas, plus récent. Le chantier de déconstruction de ces bâtiments (environ 13 000 m2 en partie haute et 15 000 m2 en partie basse) a été confié à l’entreprise Kerleroux pour un montant de 835 000 euros. Ce chantier de démolition devrait se terminer en juillet. A cette date, ce qui restera des locaux du bas pourra être proposé pour l’implantation de nouvelles entreprises, tandis que la partie haute pourrait accueillir de l’habitat. La communauté de communes envisage également de convertir le parking en zone d’activité pour les artisans.