Lutilisation d’un procédé permettant l’engazonnement de tout ou partie d’un parking permet souvent une meilleure intégration paysagère tout en évitant les problèmes liés à l’imperméabilisation des surfaces (ruissellement des eaux de pluie).
Les dalles béton. Le principe consiste à installer des dalles alvéolaires résistantes au passage des véhicules et de les remplir d’un substrat adapté à la croissance du gazon. Si, dans les années 70/80, le matériau généralement utilisé était le béton, il a, depuis, révélé à l’usage plusieurs inconvénients : poids élevé des dalles rendant pénible les opérations de pose, épaisseur importante des alvéoles entraînant la diminution de la surface réellement engazonnée (de l’ordre de 50 %), risque d’acidification du sol lors de la dégradation du matériau.
Les dalles polyéthylène. L’évolution des procédés de fabrication des matériaux plastiques a permis le développement de dalles alvéolaires à base de polyéthylène (issu de la filière du recyclage ou non, selon les marques). Elles ont aujourd’hui supplanté les dalles bétons. Avantages : légèreté (environ 1 kg la dalle nue de 33 x 33 cm et 3 cm d’épaisseur), discrétion de la structure une fois le gazon installé (engazonnement d’environ 90 % de la surface), nombreuses possibilités d’assemblages et de découpes (certaines sociétés proposent l’option dalle pré engazonnée pour un rendu immédiat). Les différences portent essentiellement sur les dimensions (épaisseur), les systèmes de fixation, la présence d’un fond ajouré sur les alvéoles pour une meilleure portance et une plus grande résistance au poinçonnement. Pour un aménagement pérenne, il ne faut pas négliger la préparation du sol (compatible avec la portance attendue de la zone et le développement du gazon) et l’entretien ultérieur : un parking engazonné se gère comme un espace vert !



