CONTRATS DE PARTENARIAT « Un interlocuteur unique, entouré de sous-traitants »

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Lyonnaise des eaux a choisi de se porter candidate seule et non en groupement au contrat de partenariat de la station de traitement des eaux pluviales de Toulouse-Blagnac qu’elle a remporté. Pourquoi ?

Lyonnaise des eaux dispose de nombreuses compétences nécessaires à la réalisation de ce projet. Il nous a donc semblé intéressant de nous présenter comme interlocuteur unique et de nous entourer de sous-traitants pour les missions dont nous ne pouvions nous charger. Concrètement, Lyonnaise des eaux assume la conception, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre ainsi que l’exploitation et la maintenance. Les parties sous-traitées concernent les études de modélisation déléguées à Safege, le génie civil réalisé par Eiffage TP, les équipements confiés à deux filiales du Groupe Suez, Ondeo Industrial Solutions et Ineo ainsi que l’architecture menée par le cabinet Laborie. Nous avons mis à profit notre expertise financière résultant des montages concessifs en délégation de service public en y associant, en sous-traitance, le savoir faire d’un partenaire financier, la Société générale. Cette organisation autour d’un partenaire unique et local, Lyonnaise des eaux, n’est pas banale. Mais elle a été perçue comme un point fort de notre candidature.

Comment s’est déroulée la procédure du dialogue compétitif (DC) ?

Assez rapidement puisque les candidatures devaient être déposées en juin 2006 et que nous avons signé le contrat le 16 mars dernier. Nous étions en compétition avec trois groupements. Il s’agissait de Veolia, OTV, Sogéa et Auxifip ; Solétanche, Saur, Girus et Seso ; et de Pingat, Ingénierie Lavalin, Demathieu et Bard, et Crédit agricole. Nous avons reçu le dossier de consultation des entreprises début août pour une première offre à rendre fin novembre. La première audition a suivi mi-décembre. Nous en sommes sortis avec une liste de questions nécessitant des réponses écrites pour début janvier 2007. La seconde audition a eu lieu mi-janvier et la dernière offre devait être faite un mois plus tard.

Avez-vous rencontré des difficultés lors de la procédure ?

Ce qui m’a semblé compliqué, c’était de mener de front les choix techniques, juridiques et financiers durant le dialogue. Car chaque élément influe sur les autres. Le chef de projet doit orchestrer les différents intervenants sans perdre de vue son objectif et celui de son client. Mais ce dialogue compétitif permet justement d’aborder avec le client tous les angles du dossier tout en respectant la confidentialité et la spécificité des offres de chaque candidat. Il donne surtout la possibilité de faire évoluer la proposition afin d’aboutir à un projet de contrat finalisé.

Le contrat de partenariat est signé. Où en est-on concrètement aujourd’hui ?

Les entreprises qui vont participer à la construction sont en train de réaliser leurs plans d’exécution. Parallèlement, le permis de construire a été déposé le 21 mai. Le délai d’instruction est de trois mois et il faut ensuite attendre deux mois pour d’éventuels recours des tiers. La première pierre devrait donc pouvoir être posée en octobre.

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