C’est une nouvelle victoire pour la filière de la construction. Le 6 décembre dernier, le Sénat a confirmé, en séance publique, le maintien du prêt à taux zéro neuf (PTZ) dans les zones B2 et C jusqu’à fin 2021.
Malgré l’avis défavorable du gouvernement, les sénateurs ont maintenu la position adoptée par les députés mi-novembre, qui avait déjà été saluée par les associations d’élus locaux et les professionnels.
Du côté de LCA-FFB, organisation qui représente notamment les constructeurs de maisons individuelles, « si plusieurs étapes restent encore à franchir avant le vote définitif de la loi de finances pour 2020, la volonté de la représentation nationale est désormais sans ambiguïté, puisqu’elle appelle unanimement de ses vœux au maintien de ce dispositif essentiel pour la cohésion des territoires et le parcours résidentiel des ménages modestes », s’est exprimé son président, Grégory Monod.
Dans l’attente du vote définitif le 19 décembre prochain
Pour Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), « les Parlementaires confirment que le PTZ neuf est devenu un véritable outil d’aménagement du territoire hors des grandes agglomérations. Il constitue aussi un soutien à l’emploi local, parce qu’il participe à l’activité des entreprises du bâtiment et parce qu’il permet de loger au pays des jeunes qui souhaitent y rester pour travailler et fonder une famille. […] La FFB les encourage à tenir jusqu’au vote définitif de la Loi de finances pour 2020, car le PTZ neuf se révèle indispensable à l’équilibre des territoires. »
Chez le courtier en crédit immobilier Cafpi, « cette mesure va permettre d’aider les particuliers à accéder à la propriété dans les zones dites détendues et favoriser la construction de logements neufs dans ces zones où le vieillissement du parc immobilier est très important. » Et de poursuivre : « Le vote définitif du projet de loi de finances 2020 est prévu le 19 décembre. Nous espérons que cette mesure sera conservée et que d’autres mesures seront prises afin de faciliter l’accès au logement à un prix abordable, comme le retour de l’APL Accession qui aiderait les profils les plus fragiles à quitter le statut de locataire au profit de celui de propriétaire. »