Faciliter l’accès à la commande publique des PME/TPE est devenu l’un des objectifs majeurs des collectivités locales. Et si, en plus, ces entreprises sont locales, alors c’est la cerise sur le gâteau. Pour y parvenir, la direction de la commande publique unifiée des départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines mise sur un outil qui a déjà fait ses preuves dans d’autres collectivités : une cellule de contacts.
« C’est un service mis à disposition par les deux départements – avec des numéros de téléphone différents – mais qui est tenu par un prestataire externe, explique Nicolas Lallemand, directeur de la commande publique. Il est en effet interdit aux acheteurs de discuter avec les candidats en cours de procédure hormis lorsque ces échanges sont tracés sur le profil d’acheteur ».
Un accompagnement des PME/TPE
L’objectif de ce nouveau service lancé le 1er février est simple : faire que des entreprises qui ne candidatent pas habituellement le fassent. « Pour cela, le prestataire va prendre du temps, discuter avec les PME/TPE et essayer de lever les obstacles qui pourraient les empêcher de candidater à nos consultations, explique Nicolas Lallemand. Il s’agit d’informations générales sur le déroulement d’une procédure et des règles de base de la commande publique ». Le prestataire peut par exemple expliquer la différence entre un marché ordinaire et un accord-cadre à bons de commande ; il peut également donner des informations sur les délais de paiement – qui sont inférieurs à 30 jours pour les deux collectivités ; préciser les conditions d’exécution, les pénalités de retard, etc.
« En revanche, alerte le directeur de la commande publique, le prestataire ne peut répondre aux questions de fond, ni coacher les entreprises dans leurs réponses ». D’ailleurs, il ne dispose pas plus d'information sur la consultation que le candidat. Il n'a, par exemple, pas accès aux documents préparatoires.
Conforme aux objectifs du Spaser
Grâce à ce service, les deux départements espèrent être plus proches des entreprises de petite taille et, a fortiori, avoir plus de réponses à leurs consultations. En outre, il s’inscrit pleinement dans le schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (Spaser) des deux collectivités et plus particulièrement l’axe proximité. Il a notamment été présenté le 31 janvier lors de la rencontre fournisseurs qui a réuni près de 500 entreprises.