Combiné gaz condensation et solaire pour chauffage et ECS

Combles BBC -

L’aménagement des combles a entraîné une réflexion sur le mode de chauffage de tout l’immeuble. Résultat : mise en place d’un système de chaudière gaz à condensation avec accumulateur solaire. Procédé efficace si le toit peut recevoir les panneaux solaires.

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Le contexte

Pour réaliser des économies d’énergie sur l’ensemble de l’immeuble (appartements existants et combles nouvellement aménagés), le maître d’œuvre a choisi de changer la vieille chaufferie fioul. S’est alors posé le choix de l’énergie : « J’avais envisagé une chaudière bois à granulés, mais nous sommes en ville, dans une copropriété et c’est moins pratique que le gaz pour l’approvisionnement et en cas de panne. J’ai donc opté pour une chaufferie gaz solaire », explique Philippe Uriot. L’installateur, Joël Pifster, gérant Therm-Elec Outre-Forêt (67) , a proposé la mise en place d’un système intégrant solaire et chaudière à condensation gaz (Rotex GassSolarUnit) pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS). Un appareil rassemblant, dans une même unité, l’ensemble des composants : corps de chauffe de la chaudière, accumulateur d’ECS et échangeur solaire…

La mise en œuvre

Pour répondre aux besoins de l’immeuble, Joël Pfister a mis en place deux unités disposant chacune de deux cuves de 500 litres d’eau en stockage tampon pour l’eau chaude sanitaire. Celles-ci ne sont pas montées en cascade, mais en parallèle : « Ce montage permet de travailler en modulation de puissance, le plus bas possible, donc de disposer de meilleurs rendements. Et, en cas de panne de l’une des deux, l’autre unité prend la relève. » Autre particularité, l’absence de glycol. « L’eau est chauffée dans les capteurs, puis stockée », ce qui, selon le fabricant, permet de mieux rentabiliser l’installation solaire. Enfin, le système est autovidangeable : « Si le besoin d’apport solaire n’est plus nécessaire, la pompe de circulation s’arrête et tout le système solaire se vide dans l’accumulateur. » Cette caractéristique a demandé une attention particulière lors de la mise en place du système : « Il faut absolument, lors de la pose, respecter les pentes des tuyaux pour faciliter la vidange des panneaux par gravitation. »

l’organisation

L’installateur a mobilisé une équipe de deux personnes et travaillé étage par étage durant un an, avec des interruptions toutefois. Sur ce chantier, la mauvaise surprise vient du voisinage car encore aujourd’hui, malgré les mesures prises en faveur des EnR, il n’est pas simple d’installer des capteurs solaires sur un toit, dans un secteur classé. Joël Pfister et son client le déplorent : « À la suite de plaintes, comme nous sommes en secteur classé, j’ai dû démonter l’ensemble des capteurs juste après leur installation ! » Le maître d’œuvre a donc remonté un dossier administratif et l’installateur reviendra avec son équipe reposer les panneaux solaires.

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