Sponsorisée par Siemens, l'étude s'est focalisée, pour 30 capitales d'Europe, sur leurs émissions de CO2, la gestion de l'énergie, des déchets et de l'eau, les bâtiments, les transports, la qualité de l'air extérieur, et la gouvernance environnementale. Pour évaluer chaque ville, l' "Economist Intelligence Unit" a principalement utilisé les statistiques officielles. Au final, Copenhague, ville sous les projecteurs, arrive en première position, suivie par Stockholm, déjà lauréate du nouveau « prix de la Capitale verte de l'Europe », et Oslo est à la troisième position. Pour trouver Paris, il faut descendre à la 10 ième place.
Un Copenhagois consomme 6 fois plus d'énergie d'origine renouvelable qu'un Parisien
Le rapport, plutôt que de dresser un portrait de chaque ville, offre un outil de comparaison entre les différentes capitales d'Europe. Quand un consomme près de 100 gigajoules annuellement, soit plus de 27 000 kWh, un Copenhagois en utilise 20% en moins. Et alors que sur Paris la part d'énergies renouvelables consommées représente moins de 3%, dans la capitale danoise elle approche les 20%.
Côté déplacement, les écarts sont aussi très significatifs. Quand 90% des Stockholmois se rendent à leur travail en vélo, à pied ou en transports en commun, seuls 40% des Parisiens le font.
Autre différence mis en avant dans le rapport, à Amsterdam, près de 40% des déchets sont recyclés, soit le double qu'à Paris.
Les pays de l'Est font ici encore, en matière d'environnement, figurent de mauvais élèves. Par exemple, Kiev, qui occupe la trentième et dernière place du classement de l' "Economist Intelligence Unit", ne recycle pas du tout ses déchets et utilise moins de 0,5% d'énergie d'origine renouvelable.
Pour voir le rapport en anglais, cliquez ici

