Claude Boireau, 59 ans, vient d'être élu à la présidence de la fédération française du bâtiment du Cher. Ancien chef d'entreprise à Vierzon, Claude Boireau participait déjà au bureau du syndicat, ainsi qu'au Cobaty, à la CCI et au tribunal de commerce.
Une nouvelle étape s'ouvre ainsi pour la FFB qui compte près de 200 adhérents dans le Cher, un chiffre modeste que Claude Boireau voudrait augmenter par des opérations d'adhésion et le développement de services.
Le bâtiment, deuxième employeur du Cher
Il souhaite également que le bâtiment - « deuxième employeur du département » - soit reconnu à sa juste place, ce qui suppose un effort de communication et d'ouverture sur l'environnement des entreprises.
Après avoir nourri des craintes il y a quelques mois, les professionnels du bâtiment ont retrouvé confiance : « Les projets sont bien là avec des carnets de commandes de trois ou quatre mois. Les industriels et les collectivités locales investissent, nous ne sommes donc pas trop inquiets pour 2002 car la machine est bien lancée. »
La seule interrogation porte sur l'impact des 35 heures : « Nous passons le cap, mais nous rencontrons des problèmes avec les administrations comme la DDE ou les services fiscaux. C'est là que les 35 heures posent problème en bloquant ou en ralentissant la machine. » Mais, Claude Boireau reste optimiste : « Le bâtiment a profité du développement économique du Cher qui, avec l'autoroute, est sorti de l'ornière où il se trouvait. Nous voulons poursuivre ce mouvement. »
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Claude Boireau : « Les projets sont bien là. »
