Chauffage par géothermie et diffusion de chaleur par air

Bepos -

Profitant du terrain disponible, la maîtrise d’œuvre a préconisé le recours à une pompe à chaleur associée à des capteurs verticaux enterrés. Dans les locaux, pas de boucle hydraulique : l’émission de chaleur se fait par air.

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Le contexte

Au départ, la maîtrise d’ouvrage avait la volonté de réaliser un bâtiment de niveau BBC. Mais au fil de sa réflexion, la mairie de Badonviller a opté pour un projet plus ambitieux, visant le niveau Bepos. Ce changement de cap a fortement remodelé le projet de départ, conçu par l’agence Mil Lieux, notamment au niveau des équipements de génie climatique. « La décision de réaliser un Bepos a heureusement été prise au moment de l’esquisse, se souvient l’architecte Jean-Philippe Donzé. Un tel revirement aurait été plus coûteux s’il était intervenu au stade de l’avant-projet détaillé. » En travaillant sur l’architecture du futur bâtiment, sur son degré d’étanchéité à l’air ainsi que sur son isolation, le projet a fini par être conçu selon les canons du bâtiment passif. Restait alors à y intégrer des énergies renouvelables pour atteindre le Bepos.

La mise en œuvre

Dans sa version « passive », le projet prévoyait, au rayon des équipements de génie climatique, d’installer une centrale de VMC avec récupération de chaleur, associée à une chaudière gaz. Nécessaire au bon renouvellement de l’air intérieur, la centrale double flux a été conservée. En revanche, le mode de chauffage a été revu : pour tirer parti de la source de chaleur que représente le terrain disponible, une pompe à chaleur géothermique (eau/eau) a été préconisée. L’émission de chaleur (dans les quatre cabinets de consultation, le bureau d’assistance sociale, la salle de réunion, et l’infirmerie) se fait par air, au moyen de cassettes encastrées en faux plafond. Les salles d’attente et les circulations, bénéficiant de la forte inertie du bâtiment, ne sont pas chauffées. Ce changement de cap avait toutefois un coût : l’enveloppe globale du projet s’est vue ainsi augmenter de plusieurs dizaines de milliers d’euros. À titre d’exemple, il a fallu budgétiser 40 000 euros HT supplémentaires pour les quatre sondes.

l’organisation

Pour plus d’efficacité dans la conduite du chantier, la plomberie et les équipements de génie climatique ont fait l’objet de deux lots distincts. L’entreprise Jacques Philippe s’est chargée de l’installation de la PAC géothermique de 25 kW et de la centrale double flux. Tandis que l’entreprise Nuss a conçu les réseaux d’eau et d’évacuation. En tout début de chantier, une entreprise dédiée (Géoforage) avait posé les quatre sondes géothermiques.

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