Chantier Trois types de revêtements pour l'ITE de huit logements

La première réalisation conforme au plan climat parisien dispose d'une isolation thermique par l'extérieur (ITE) revêtue de verre, de bois et de tôle laquée.

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«L'approche environnementale a permis de cadrer le débat architectural autour du confort d'usage, des modes constructifs, de la durabilité des matériaux. Maîtres d'ouvrage, architectes, bureaux d'études et entreprises travaillent tous désormais en synergie sur la complexité des choix », explique Philippe Croisier, architecte aux côtés d'Anne-Cécile Comar et de Stéphane Pertusier de cet immeuble parisien de huit logements sociaux situé impasse Daunay (XIe arrondissement). Pour les associés, ce constat est d'autant plus avéré que l'opération, commencée sous l'égide du label THPE (Très haute performance énergétique) a dû, en cours d'études, s'adapter aux plus fortes exigences du plan climat lancé par la ville de Paris (consommation énergétique inférieure à 50 kWh/m2.an).

L'immeuble est aujourd'hui la première réalisation neuve dans la capitale à s'y conformer. De la THPE au plan climat, un pas a suffi que le BET environnemental Plan 02 a effectué en améliorant, entre autres, les performances thermiques de l'enveloppe. S'est ajoutée, de la part des architectes, la volonté de travailler sur l'esthétique dans un contexte bâti hétérogène et de privilégier l'éclairage naturel de tous les espaces.

La structure en béton est isolée par l'extérieur par un matelas de laine de roche mais la façade s'habille d'un parement différent selon l'étage et l'orientation. Côté rue, elle se présente comme un vaste plan vertical vitré qui évoque les verrières des ateliers présents dans l'arrondissement depuis le xixe siècle. Elle est ponctuée de vitrages clairs dans les châssis ouvrants des pièces d'habitation et des parties communes et de vitrages texturés dans les châssis fixes des paliers d'étages. Au rez-de-chaussée, la paroi est revêtue d'une tôle d'aluminium laquée, fixée en pied dans un profilé et en partie haute à l'aide des raidisseurs qui servent à bloquer les panneaux verriers. Côté cour et au dernier étage, les façades, « plus « sensibles » et abritées des nuisances de la ville », sont habillées de lattes en pin rétifié clouées verticalement « afin de prolonger le paysage du jardin de la copropriété voisine ». Au total, l'enveloppe de cette grosse maison de ville est constituée d'une variation des revêtements où se marient la chaleur du bois, la planéité du métal et les jeux de transparence, et les reflets de la peau de verre texturée. Une touche de couleur orange est apportée sur les murs des espaces collectifs « pour réveiller la dominante minérale du verre ».

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