En 2022, Tours (Indre-et-Loire) a devancé sa concurrente Orléans (Loiret) pour l'immobilier de bureau. Selon le Club immobilier de Touraine, le marché est reparti à la hausse l'an dernier dans la capitale tourangelle après deux années de basses eaux. Les transactions ont porté sur 32 000 m2 . Les deux plus grosses opérations, d'une surface d'environ 4 000 m2 chacune, ont été réalisées en compte propre et sont destinées à des activités d'enseignement, dans le quartier des Deux-Lions, en voie d'achèvement. Mais plus de deux transactions sur trois portent sur des bureaux de moins de 200 m2 . La part du neuf qui était en constate diminution depuis trois ans est elle aussi en progression. Elle représente 40 % contre 16 % en 2021.
A Orléans, le volume des transactions n'a été que de 22 000 m2 en 2022, soit 20 % de moins que l'année précédente hors comptes propres, selon les chiffres de BNP Paribas, et 62 opérations ont été réalisées. Il s'agit très majoritairement de locaux de seconde main, car l'offre de locaux neufs est quasiment inexistante. La pénurie de foncier se fait sentir, l'offre disponible à un an baisse faute de nouveaux projets, et les loyers sont en hausse, autour de 150 € HT/ m2 et par an en centre-ville pour des bureaux de seconde main.
Deux opérations au nord d'Orléans. Cette situation devrait toutefois s'améliorer à l'horizon 2024-2025, puisque deux programmes ont débuté au nord de l'agglomération orléanaise, sur le nouveau quartier Interives à Fleury-les-Aubrais avec le promoteur Réalités pour 900 m2 et à Saran avec Exia pour 5 000 m2 . D'autres projets sont par ailleurs annoncés « mais ne verront le jour que si leur commercialisation dépasse 50 % », précise BNP Paribas.