La plus haute des compositions éphémères en compétition n’est pas passée inaperçue, au dernier salon Jardins, Jardin, début juin à Paris : le paysagiste Pierre-Alexandre Risser s’est servi de 15 tonnes d’échafaudages de Duarib pour affirmer sur trois niveaux et 9 m de hauteur sa vision de la fusion entre nature et ville. Cette œuvre lui a valu une place dans le trio de tête du jury du prix de la création paysagère, trophée Daum.
Showroom vertical
Des miroirs tournés vers les visiteurs ont multiplié l’effet d’attraction exercé par la construction et renforcé le contraste entre l’extérieur extraverti et l’intérieur ombragé, intime et rafraîchissant. Pour sa première apparition dans l’événement parisien annuel du monde des jardins, CDH s’est servi de l’œuvre comme d’un showroom au service de ses trois marques : Duarib pour les échafaudages, Haemmerlin pour les brouettes, et Centaure pour les échelles.
A l’heure de l’apéritif au pied du jardin vertical, Duarib a laissé la vedette à sa petite sœur, leader mondial de la brouette. Pour sa sortie aux tuileries, Haemmerlin a dévoilé son H’Grill, défini comme « la première brouette Barbecue » ou comme un « barbecue tout terrain ». A quelques semaines du défilé de 150 brouettes programmé le 27 août à Saverne (Bas-Rhin), le salon Jardins, Jardin a servi d’ouverture aux festivités du 150ème anniversaire du fabricant alsacien, qui soutient une production annuelle d’1 million d’unités.

Guerre à la contrefaçon
La marque se défend avec d’autant plus de force qu’elle paye en contrefaçons la rançon de son succès mondial : « Dans les pays du Moyen-Orient où nous avons introduit la brouette, Haemmerlin est devenu un nom commun », rappelle Christophe Vinsonneau, P-DG de CDH Group. Sans surprise, la Chine produit les gros contingents de fausses brouettes, avec le vrai logo et la mention « Made in France » que seuls des infrarouges et des hologrammes peuvent démasquer.
La création de CDH Group, en 2011, a intégré la PME familiale dans un trio industriel attaché au made in France : CDH rime avec LVMH, et du haut de ses 90 millions d’euros de chiffre d’affaires issus de cinq usines dont trois en France, Christophe Vinsonneau se plaît à souligner sa convergence avec le major du luxe, dans la défense des marques… Une manière de tirer vers le haut le monde de l’aménagement extérieur, considéré comme une clé de l’art de vivre à la française.