CAPTEURS Siemens se positionne sur la qualité de l’air intérieur

En publiant une plaquette sur la mesure de la qualité de l’air, Siemens présente son savoir-faire en terme de capteurs de mesure des polluants et développe l’argument santé.

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Pour la plupart des acteurs du bâtiment, la qualité d’une ambiance intérieure se traduit par une température et un taux d’hygrométrie. En fonction d’eux, on détermine une plage de confort. Mais ces deux paramètres ne traduisent pas à eux seuls la qualité de l’air intérieur respiré par les occupants. Question de santé publique. C’est en ces termes que Siemens Industry Building Technology vient d’éditer une plaquette de 4 pages dédiée à la mesure de la qualité de l’air. Certes, encore « un peu timide », ce document ouvre une voie marketing qui devrait se développer fortement dans les années à venir. À l’honneur : les capteurs de CO2 et de COV (composés organiques volatiles), gaz témoignant de l’activité humaine et des émanations polluantes du bâtiment.

« En France, seules 2 % des installations, notamment dans le grand tertiaire pour les salles à occupation intermittente, régulent leur renouvellement d’air en prenant en compte une mesure de CO2, estime Jean-Pierre Grignon, chef de produits gamme Synco chez Siemens. Pourtant, la technologie existe depuis une dizaine d’années. Des sondes intégrées mesurent aujourd’hui les quatre grandeurs : température, hygrométrie, CO2 et COV. »

Il semble actuellement que le choix d’exploiter une mesure de CO2 ou de COV reflète plus la volonté d’accroître la performance énergétique d’un bâtiment que de préserver la santé des occupants… « C’est vrai, continue Jean-Pierre Grignon. Toutefois, le référentiel HQE évoque la qualité sanitaire de l’air. Et celle-ci ne peut être qualifiée pour l’instant que par des mesures de CO2et de COV. Apparaissent par ailleurs quelques leviers bénéfiques. Par exemple, le fait que des salariés soient plus performants lorsqu’ils respirent un air de qualité. Dans la plupart des cas, les contrats de performance énergétique passeront par la mesure de la qualité de l’air car le potentiel d’économie d’énergie est encore très important ! Dans l’habitat aussi la qualité sanitaire de l’air arrive sur le devant de la scène. »

Des progrès sont surtout attendus en matière de réglementation et de normalisation. Car à ce jour, il n’existe pas en France, au-delà de quelques recommandations, de seuils limites précis concernant la concentration des polluants dans les bâtiments tertiaires.

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