Le tout nouveau président de Capri (groupe Caisse des dépôts), Alain Legrand, veut développer l'activité de son entreprise de promotion vers la réhabilitation des centres urbains : « Il y a du foncier mais il y a un manque de volonté de certains politiques de le mobiliser». Saluant « le bon esprit » de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain), il estime que les pouvoir publics « n'ont pas mesuré que l'application de ces dispositions sont du ressort des élus locaux ».
Face aux difficultés rencontrées pour mobiliser le foncier et pour répondre au retour en centre ville des personnes âgées, Alain Legrand estime donc que la solution consiste à « construire ou rénover dans les gabarits existants ». Capri va développer cette activité, éventuellement en transformant en logements des immeubles ayant une autre affectation.
Crise de l'offre
Numéro 4 de la profession, Capri s'inquiète comme tous ses confrères de la crise de l'offre : le taux d'écoulement des programmes atteint 15 %. En clair, ils se vendent en six mois et demi. La moitié des ventes sont faites à des investisseurs. Alain Legrand note parmi eux, l'arrivée de nouveaux acheteurs : des jeunes, qui ne sont même pas propriétaires de leur résidence principale et qui se constituent un patrimoine.