Emblématique silhouette de la ville de Rosenheim depuis 1969, la tour de la Caisse d’épargne a fait l’objet d’une réhabilitation globale motivée par une consommation énergétique qui atteignait 400 kWh/m2/an.
Souhaitant préserver ce bâtiment, le maître d’ouvrage, la Caisse d’épargne de Rosenheim (Allemagne), a engagé en 2008 une étude de faisabilité pour sa réhabilitation. Recherches universitaires, expertises, simulations, modélisations et analyses des coûts ont démontré le bon sens de la démarche. Un concours anonyme pour les façades du bâtiment est alors lancé…. et remporté par l’architecte Carl Schleburg, fils du constructeur de la tour en 1969 !
Contrainte : réhabiliter sans surcharger
Pour ne pas déstabiliser la structure, il a été convenu de compenser les charges à venir par la suppression des allèges en béton, la dépose du onzième étage et des réaménagements du noyau central. Les nouvelles allèges isolées, réalisées en profilés acier, font 45 cm de profondeur. Elles sont associées à des fenêtres bois ouvrant sur l’espace tampon. Entre les menuiseries s’intercalent des parties pleines en mélèze, qui complètent l’habillage des « piles » de la trame structurelle béton.
Ces éléments légers sont portés directement par la structure du bâtiment, tandis que la seconde peau en verre et les passerelles techniques sont ancrées par des brides en acier au milieu des planchers. Un filtre intégré au verre feuilleté de sécurité réfléchit 90 % des ultraviolets.
Lire l'ensemble du dossier "Le bois en réhabilitation" dans les Cahiers techniques du bâtiment n°315 de mai 2012