Pour Gecina, l’année 2018 sera marquée par une hausse de ses résultats. La foncière, spécialisée dans les bureaux, a vu ses revenus augmenter au troisième trimestre, comme depuis le début de l’année. Sur les neuf premiers mois de l'année, son chiffre d'affaires a ainsi progressé de 31,4%, par rapport à la même époque de 2017, à 504,5 millions d'euros.
Cette hausse massive s'explique avant tout par l'intégration d'une autre foncière, Eurosic, dont le rachat avait été une opération majeure du secteur immobilier français en 2017. A ce titre, Gecina avait signalé, lors de ses résultats semestriels publiés pendant l'été, que l'intégration se passait plus vite que prévu et avait en conséquence relevé ses objectifs annuels. La foncière les a réitérés : une hausse de 8% du bénéfice net récurrent, l'indicateur principal des performances du secteur.
Hausse des loyers
Au niveau de la seule activité, les chiffres continuent de progresser. Entre janvier et septembre, le montant des loyers de Gecina, à périmètre constant, sont en hausse de 2,2% par rapport à un an plus tôt. Et la foncière ne détaille pas ses chiffres sur le seul troisième trimestre. Au premier semestre, les loyers ont signé une hausse de 2%, ce qui témoigne d'un maintien du rythme entre juillet et septembre, voire d'une légère accélération.
Dans un communiqué, le groupe admet que cette progression est en partie la conséquence mécanique du relèvement de l'indice qui conditionne l'évolution des loyers auprès des locataires existants. Mais, il souligne que cet élément n'a joué qu'à hauteur d'un peu plus de 1%. Le reste de la hausse est lié aux « effets de la commercialisation d'immeubles jusqu'ici vacants », ainsi qu'au fait que la foncière a pu augmenter les loyers à l'occasion de changement de locataires « dans les quartiers les plus centraux de la ville de Paris », explique-t-elle.
En ce qui concerne ses cessions d'actifs, Gecina n'a pas fait part d'évolution majeure sur le trimestre, alors que le groupe avait annoncé cet été en avoir mené pour 1,6 milliard d'euros dans le cadre de l'intégration d'Eurosic, avec une concentration sur Paris et ses abords immédiats. Ce chiffre total n'a que légèrement augmenté à 1,7 milliard d'euros fin septembre, certes bien au-dessus du minimum fixé initialement à 1,3 milliard.