Et si le dispositif d’investissement locatif n’avait pas fini de muter ? Alors qu’il devait prendre fin en 2021, le gouvernement a décidé dans le cadre du projet de Loi de finance pour 2021, de le prolonger jusqu’en 2024. Une bonne nouvelle, même si le dispositif perd de son intérêt au fil des ans, puisque le crédit d’impôt proposé diminue.
Dernière ligne droite
Le nouveau duo qui préside la fédération des promoteurs immobiliers (FPI) entend bien faire de nouvelles propositions pour le préserver et l’améliorer. « Aujourd’hui, l’investissement locatif des particuliers est en train de baisser alors qu’il joue un rôle prépondérant dans le logement des ménages, la préparation de la retraite… a rappelé Christian Terrassoux, président délégué de la FPI, lors de la conférence de presse présentant la feuille de route des deux présidents le 29 juin dernier. La prolongation du Pinel ne sera acceptée [par le gouvernement] que s’il est verdi ». Le président délégué compte également proposer de nouvelles extensions « sur les zones d’application, les niveaux de location… ».
C’est sans compter sur la mission sur la qualité d’usage de l’habitat - pilotée par Laurent Girometti, le directeur général de l’établissement public d’aménagement Epamarne/Epafrance, et par l’architecte et urbaniste François Leclercq - qui compte également apporter sa pierre à l’édifice.
Selon nos informations, parmi les différents leviers envisagés pour améliorer la production de logements en France, la réflexion porte sur l’assujettissement du Pinel à de nouveaux critères, notamment en matière de surface. Les deux pilotes doivent remettre leur rapport en septembre à Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au Logement. L’été sera chaud…