Comment progressent les acteurs de l’immobilier sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ? C’est l’objet du Baromètre annuel de l’immobilier responsable de l’association Observatoire de l’immobilier durable (OID), dont la 6e édition a été présentée le 28 novembre.
Deux nouvelles catégories – financeurs et bailleurs sociaux – complètent le tableau, aux côtés des gestionnaires et des promoteurs. Sous la pression, à des degrés divers, de la taxonomie européenne et de dispositifs nationaux qui incitent à la décarbonation et à la transparence, les 78 acteurs interrogés obtiennent une note moyenne de 7,3/10 en matière environnementale, pilier dominant de l’ESG. En 2022, il n’y avait pas de note. Difficile, donc, de comparer. Déception...
Repenser les modes de construction
Ce qu’il faut retenir, c’est que « les enjeux les plus priorisés reflètent l’atténuation avec les enjeux carbone et énergie, ainsi que l’adaptation au changement climatique », explique l’OID. Au pays du ZAN, de la RE2020 et du DEET (Dispositif éco-énergie tertiaire), les promoteurs doivent « construire autrement, sans artificialiser les sols » et repenser les modes de construction vers plus de matériaux biosourcés et de réemploi, illustre l’association.
Au rayon social, les organismes HLM se distinguent. « Leur activité étant de répondre aux enjeux autour de l’accès au logement, de l’accompagnement des publics aux revenus modestes, ces acteurs sont donc naturellement tournés vers les habitants et le territoire. Les bailleurs sociaux portent une attention particulière à la mixité sociale et accompagnent leurs locataires dans la gestion des charges locatives », résume l’OID.