En janvier dernier, les autorités portugaises avaient signé un accord avec Vinci, qui gère les aéroports du pays via l’opérateur Aeroportos de Portugal, pour l'extension de l’aéroport Portela de Lisbonne et la construction d’un aéroport secondaire sur la base militaire aérienne de Montijo, au bord du Tage.
Le but des ces constructions : faire face à l'afflux de touristes. En effet, à Portella, le trafic a augmenté de 9% en 2018 pour atteindre 29 millions de passagers.
Le 1er novembre, l'agence portugaise pour l'environnement, APA, a présenté l'étude d'impact du projet qui indique que l'avifaune, le bruit et les infrastructures de transport sont les trois principales préoccupations environnementales.
Flamants roses
Les mesures de compensation comprennent 7,2 millions d'euros pour la protection des oiseaux, en particulier les flamants roses qui utilisent les marais salants de l'estuaire du Tage.
En outre, 20 millions d'euros doivent être consacrés à l'isolation acoustique des bâtiments locaux et 10 millions d'euros à l'achat de deux navires pour améliorer le transport sur le Tage.
ANA Aeroportos de Portugal a accueilli ces annonces "avec surprise et appréhension", ajoutant toutefois qu'elle "les évaluerait en détail dans les délais légaux".
Vinci a indiqué que l'investissement pour Montijo et pour l'extension de Portela avoisinerait 1,1 milliard d'euros.