Assurer la stabilité de la bâtisse du XVIIIe siècle

1) Gros œuvre -

La complexité de ce chantier réside dans l’indispensable reprise en sous-œuvre de l’un des bâtiments. Après de nombreuses études et débats, la solution par injection a été préférée à celle des micropieux.

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Le contexte

C’est un projet qui implique des travaux de gros œuvre extrêmement diversifiés, puisque l’intervention de l’entreprise porte sur des bâtiments anciens et sur la construction de deux bâtiments neufs - accueil et logements. Le tout dans un environnement classé monument historique. Ici la problématique la plus importante porte sur la reprise en sous-œuvre des fondations de la bâtisse datant du XVIII siècle : « Dès l’origine, nous savions que le sol était fortement dégradé et que les fondations étaient peu profondes, ce qui impliquait obligatoirement une reprise en superstructure », explique Philippe Rouveau, architecte du projet. Des travaux de reprise qui ont impliqué un ensemble de travaux connexes - notamment la déconstruction de certaines parties à l’intérieur et à l’extérieur et la réalisation de nouveaux planchers au rez-de-chaussée.

La mise en œuvre

Une première étude du sol, jugée succincte par l’architecte et l’entreprise, apportait une solution de reprise des fondations par micropieux. Une méthode retenue pour les fondations du bâtiment neuf. Mais pour le bâtiment ancien, l’architecte et l’entrepreneur ont demandé une étude de sol plus approfondie pour valider une option technique plus en adéquation avec le projet, à savoir une solution par injection de résine développée par la société Uretec. « Cette méthode, explique Emilio Ganfornina, directeur de travaux de l’entreprise Ganfornina SA, présente plusieurs avantages : elle est plus rapide à mettre en œuvre et beaucoup moins destructive. » Ainsi, nous avons pu conserver la partie centrale des planchers bas avec l’escalier existant », renchérit l’architecte. En revanche, de chaque côté, les planchers bas existants ont été démolis, puis reconstruits. Sachant que le fait de changer le système de reprise en sous-œuvre a impliqué de changer la solution technique pour les dalles : « Le dallage sur terre-plein s’est avéré plus adapté. »

L’organisation

Le changement de solution technique quasiment en cours de chantier pour la reprise en sous-œuvre a eu des répercussions sur l’organisation : « Nous avons eu beaucoup de modifications pendant le chantier ; il a fallu s’adapter au fur et à mesure. » Le plus difficile n’a pas été la mise en œuvre du procédé - qui a été réalisé par la société Urectec -, mais la validation entre les bureaux d’études et le bureau de contrôle : « La méthode utilisée implique de travailler avant la démolition, le bureau de contrôle au contraire ne le souhaitait pas. »

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