Cent ans et toujours bonne pour l'entraînement

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Grâce aux JO 2024, la piscine Georges-Vallerey arbore une structure composée de 12 arcs et de pannes préfabriqués en douglas.

Si un édifice pouvait être doué de parole, la piscine Georges-Vallerey, à Paris (XXe ), murmurerait ses souvenirs des Jeux de 1924 à l'oreille des champions d'aujourd'hui. Elle raconterait la conception de son bassin à ciel ouvert par l'architecte municipal Léopold Bévière et son inauguration à quelques semaines de la première olympiade parisienne. Elle radoterait sans doute un peu au sujet de son moment de gloire d'alors, quand un certain Johnny Weissmuller, jeune Hongrois émigré aux Etats-Unis, avait remporté, trois médailles d'or et une de bronze… Avant d'incarner à l'écran, huit ans plus tard, un Tarzan bien charpenté.

Bien charpentée, la piscine peut se vanter de l'être aussi. Autorisée à porter en façade les anneaux olympiques depuis 2017, elle a beaucoup changé, surtout depuis la rénovation effectuée de 1986 à 1989. L'architecte Roger Taillibert l'avait alors notamment dotée d'un toit ouvrant. Pour être requalifiée pour Paris 2024, non plus pour des compétitions mais en tant que site d'entraînement, une remise aux normes de 8,5 M€ HT a été menée par AIA Life Designers. Refaite, sa toiture mobile arbore une belle structure composée de 12 arcs et de pannes préfabriqués en douglas.

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