Apsys veut devenir un généraliste de l'immobilier urbain

A la veille de l’ouverture, le 13 novembre 2019, à Cannes, du Marché international de l’implantation commerciale et de la distribution (Mapic), la foncière de développement spécialisée dans l’immobilier commercial, à l’origine notamment du shopping center de Beaugrenelle à Paris, de Muse à Metz, et de Manufaktura à Lodz, en Pologne, communique désormais autour d’un logo simplifié et de la signature « faire vibrer la ville ».

"Aucun tabou"

Ce changement d’image, conçu avec l’agence Matador, correspond de fait à un repositionnement stratégique du groupe sur le métier d’ensemblier global urbain.

«Jusqu’à maintenant, Apsys s’adossait à des partenaires pour les éléments de programmes non commerciaux. Désormais, notre ambition est de prendre en charge la totalité des opérations. Cela signifie que nous pourrons aussi bien intervenir dans la réalisation de commerces, que de logements, d’hôtels et de bureaux. On ne s'interdit aucun tabou», confie Maurice Bansay, président-fondateur du groupe. 

Bordeaux Saint-Jean, acte 1 de la nouvelle stratégie

Recruté en mai 2018, Stéphan Lett, ancien d’Unibail-Rodamco et spécialiste des opérations complexes, est chargé du pilotage opérationnel de ces nouveaux projets mixtes. Un premier acte devrait se concrétiser avec le programme Bordeaux Saint-Jean, dont le permis de construire a été déposé le 1er août 2019.

Dessiné par l’agence d’architecture Maison Edouard François, cet ensemble immobilier de 88 000 m² situé entre la gare SNCF et la Garonne, prévoit des commerces, des espaces de restauration et de loisirs, de l’hôtellerie, des bureaux, du coworking, du coliving et des logements traditionnels. « Ce sera notre première opération de logements d’envergure », affirme Maurice Bansay.

En parallèle, Apsys va réaliser 200 logements à Varsovie dans le cadre d’une joint-venture créée avec un partenaire polonais.