Le Puca, service interministériel rattaché au ministère de l'Ecologie et au ministère de la Cohésion des territoires, souhaite «définir les contours d'une recherche-action post-crise pour éclairer dès aujourd'hui ce qu'il faudra rendre possible demain». Pour nourrir la réflexion sur le sujet, il lance auprès des chercheurs, experts, praticiens, etc. un appel à contributions, lesquelles seront publiées sur le site web de l'organisme, avec l'objectif d'en débattre dans un an.
L’idée générale, précise le Puca, est «comment tirer bénéfice de cette crise et du pas de côté qu’elle nous a obligés à faire pour trouver de nouvelles réponses pour mieux adapter nos villes et nos territoires aux défis environnementaux, sociaux et pour faire face, de façon résiliente, à des menaces aux occurrences certaines mais aux formes imprévisibles?»
Ces contributions sont à rédiger sous forme de notes de questionnement scientifique, en lien avec les domaines de recherche de leur expéditeur. Format requis : entre 4000 et 6000 signes. Précisions importantes, il n'est pas question ici de la crise sanitaire en elle-même, mais bien de «ce qu'elle produit, révèle, accélère ou rend obsolète» ; le champ de la contribution est «celui de l'espace et des pratique urbaines : du logement à l'espace public, des usages à l'aménagement» ; enfin, «la façon dont s'articulent les questions environnementales et celles liées aux inégalités de ressources (économiques, spatiales, de mobilité, etc.) n'en sont pas exclues.»
Envoi des contributions avant le 26 juin 2020, à l'attention d'Hélène Peskine, secrétaire permanente du Puca.