« Pour les aménagements extérieurs, la demande des clients est paradoxale. Si la prise de conscience environnementale est réelle, ils veulent un jardin facile à vivre et ne souhaitent plus désherber. Ils sont prêts à choisir un enrobé, saturé d’hydrocarbures, et très chaud en été, pour supprimer les mauvaises herbes. Nous essayons de les en dissuader et insistons sur le fait que le zéro entretien dans un jardin n’existe pas.
Nous leur proposons donc des alternatives plus écologiques, comme des allées gravillonnées ou des revêtements drainants, en leur expliquant qu’il faudra les entretenir au moins une fois par an, alors que le ménage dans la maison doit se réaliser au moins une fois par semaine. Nous devons faire un travail d’éducation pour les convaincre et leur expliquer qu’on ne saura pas inventer un revêtement écologique zéro repousse. D’autant que si un minimum d’entretien est réalisé dès le départ, il sera plus simple à l’usage et dans la durée. »