Le « campus » regroupe l’ambassade, le consulat et la résidence de l’ambassade de France à Pékin. De l’extérieur, avec son soubassement de granit, le bâtiment apparaît solide et protecteur derrière sa géométrie rustique. Il se signale aussi par les lames dorées des brise-soleil qui enserrent la partie haute de l’édifice, à l’angle des deux rues. Cette partie émergée crée un point de repère urbain. À l’intérieur, un grand jardin central évoque un cloître. Pour faire cohabiter des usages très différents, Alain Sarfati a singularisé les entrées de la chancellerie et de la résidence. L’espace fonctionne avec une liaison entre ces deux entrées et le plus possible de rapports directs au jardin. Le contraste entre l’intérieur et l’extérieur et la découverte qu’en permettent les deux circulations constituent la dimension spécifique du projet. L’invitation à la promenade architecturale est constante. Deux serres ferment le jardin rectangulaire dans lequel le regard est attiré d’un côté par le drapé jeté depuis la partie haute de l’ensemble qui se déploie en une verrière mordorée, de l’autre, par les petites fenêtres colorées des parties plus basses.
Lieu : Pékin, Chine
Maîtrise d’ouvrage : ministère des Affaires étrangères
Maîtrise d’œuvre : SAREA Alain Sarfati Architecture, mandataire ; Christian Laquerrière, Ovidiu Milea et Cristiana Milea, chefs de projet
Programme : chancellerie, consulat, résidence
Surface : 19 500 m2
Coût : 24 M€ HT
