Ces journées étaient placées sous le signe de l'Europe. Quel rôle joue l'AFE ?
L'AFE contribue aux diverses normalisations. L'Europe est en avance en matière de normes aussi bien pour les produits (lampes, etc.) que pour la compatibilité électromagnétique. Les normes débouchent sur l'éclairagisme, c'est-à-dire sur la façon d'utiliser les produits lumière.
Sur quels thèmes travaille l'AFE ?
Nous nous intéressons à la qualité des mises en lumière des bâtiments et des sites. L'association porte une grande attention au traitement artistique dans l'utilisation de la lumière, comme c'est le cas à Poitiers avec les éclairages de Notre-Dame et du baptistère Saint-Jean. La nuit, la lumière redonne à l'architecture une dimension particulière. Enfin, l'AFE anime le Club 3D lumière. Grâce à la simulation et aux images virtuelles, il est possible de dire avec précision aux maîtres d'ouvrage ce que les éclairages prévus vont donner. C'est un axe en fort développement.
Les collectivités investissent-elles dans l'éclairage de leur patrimoine ?
On passe d'une phase quantitative à une phase qualitative, dont on ne voit que le début. L'arrivée en force de la cinétique, qui donne du mouvement à la lumière, ouvre un champ nouveau pour la mise en valeur du patrimoine des différentes collectivités. Celles-ci découvrent qu'à travers le tourisme, la lumière peut générer de l'activité économique.
